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C’est devenu chose banale au Québec que de faire appel au credit personnel pour financer ses besoins quotidiens. Banal peut-être, mais il n’en reste pas moins que la moitié des emprunteurs se retrouvent en difficulté à un moment donné pour rembourser la totalité.
Banalisation du crédit au Québec
90% des québécois seraient les bénéficiaires d’une carte de crédit. Ce n’est pas étonnant avec les publicités à la télé ou encore dans tous les magasins, le crédit paraît être une solution simple pour obtenir « en douceur » ce qu’on désire ou ce dont on a besoin, et l’on craque forcément tôt ou tard.
Le problème c’est que l’aspect « douceur » du crédit peut rapidement se transformer en cauchemar.
2 types d’emprunteurs
D’après une étude réalisée par Harris-Decima, 56% des emprunteurs québécois arriveraient à bout de leur credit en temps et en heure. L’autre petite moitié verraient ses dettes s’établir en moyenne à 6 938 dollars (soit environ 5 115 euros). Le problème, ce sont les taux exorbitant pratiqués qui enfoncent d’autant plus ce que l’on appelle tristement « les mauvais payeurs ».
La faute à qui ? Peut-être que les gens se laissent tenter et vivent au dessus de leurs moyens mais si les organismes de crédit matraquaient un peu moins le cerveau des gens avec de beaux arguments bien vendeurs, la situation se rééquilibrerait.
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