Parmi les détenteurs d’un crédit à la consommation, la grande majorité a souscrit son contrat auprès d’une banque (74%), mais certains se sont plutôt tournés vers une enseigne de distribution (14%), une compagnie d’assurance ou une mutuelle (5%), ou encore une société de crédit à distance (7%), nous apprend l’étude.
Le souscripteur de crédit conso sur Internet
C’est ainsi qu’Axciom a pu établir un profil type du souscripteur sur Internet par rapport à l’ensemble de la population titulaire d’un crédit à la consommation. Selon ses conclusions, il s’agit souvent de personnes célibataires (44% contre 35% au sein de l’ensemble de la population titulaire d’un crédit à la consommation) appartenant aux classes moyennes (34% gagnent moins de 1500 euros net par mois contre 28% dans le total des détenteurs d’un crédit à la consommation) et âgées de 65 ans et plus (25% contre 23%).
Adeptes de la vente à distance en général
Au niveau de leur comportement de consommation, ils sont près d’un tiers à recourir régulièrement à leur découvert bancaire autorisé (30% contre 24% dans le total des détenteurs de credits conso). Et 21% sont intéressés par une démarche de
rachat de crédit (contre 13%). Plus généralement, ils sont
adeptes de la vente à distance, 45% déclarant effectuer au moins 6 achats à distance contre seulement 34% pour le reste des titulaires de credit à la consommation.
Trois profils types
A partir de ces éléments, le cabinet de marketing a établi trois profils de foyers particulièrement représentés au sein des détenteurs de crédit à la consommation sur Internet.
Les « eco single », adultes célibataires en phase de construction de leur foyer, sont bloqués par leur pouvoir économique et en recherche de reconnaissance. Ils composent presque 5% de ces profils.
Les « Family Blues », foyers monoparentaux ou avec un seul revenu, marqués par un accident de parcours et en régression, seraient quant à eux 4%.
Enfin, les « Papy & Mamy nostalgie », majoritairement veufs ou veuves souhaitant maintenir leur niveau d’activité malgré la perte de pouvoir d’achat lié à la disparition de leur conjoint, représenteraient un peu plus de 3% du panel.
Et vous, qui êtes-vous ?