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Depuis l'année dernière, une rafale de taxes s'est ainsi abattue sur les particuliers, et nombre de niches fiscales ont été supprimées. Hausse de la TVA, baisse de l’ensemble des barèmes du credit d’impot « équipements », PTZ+, la liste est longue… Décryptage de ce qui reste comme avantage dans le paysage du pret immo français.
Hausse de la TVA dans l’immo
L'année fiscale commence mal pour l'acquéreur d'une résidence principale. En effet, après la suppression de la déductibilité des intérêts d'emprunt en 2011, reconduite en 2012, c'est la TVA sur l'immobilier neuf qui va passer de 20,6 à 21,5 % au 1er octobre prochain. Sans que l'on sache encore très bien, pour les promesses de vente signées entre la date de promulgation de la loi et le mois d'octobre, quel taux exact de TVA s'appliquera.
Les primo-accédants peuvent aussi déchanter. Le fameux prêt à taux zéro (PTZ +) - accessible sous conditions de ressources - est désormais réservé à l'achat dans le neuf, à quelques (rares) exceptions. Par exemple, à compter du 1er juin 2012, l'acquisition d'un logement ancien faisant l'objet de travaux tels qu'il sera assimilé à du neuf pourra ouvrir droit au PTZ +. Tout comme l'achat d'une résidence principale pour sa retraite, sous réserve que celle-ci intervienne dans un délai de six ans.
Credit travaux
A première vue, l'horizon de ceux qui entretiennent leur bien s'est également obscurci avec le relèvement de la TVA de 5,5 à 7 % sur les travaux de rénovation des logements, et la baisse de l'ensemble des barèmes du crédit d'impôt « équipements ». Une petite éclaircie pointe toutefois son nez grâce à la version 2012 de l'écoprêt à 0 %. Ce crédit travaux, d'un montant maximal de 30 000 euros, est destiné à financer des travaux réduisant la consommation énergétique des logements anciens.
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