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L’immobilier est souvent considéré comme une valeur sûre. Alors en période de crise, si l’on veut placer son argent, la pierre est-elle toujours intéressante ? Avec des taux de credit immo toujours élevés et une offre immo de plus en plus rare, où faut-il encore acheter ? L’achat est-ce plus sûr que la location ? Faut-il acheter pour louer ? Petit tour de ce qu’il faut faire si vous voulez investir dans l’immobilier !
Si on devait schématiser le parcours parfait en matière de résidence principale, ce serait une personne qui épargne dès 25 ans. A 30 ans, elle achète un bien immobilier avec l’apport constitué entre autres par ses économies. Elle revend à 40 ans le bien acquis à 30 ans, pour acheter un bien plus grand, dans lequel elle pourra vivre le restant de sa vie, avec un crédit immo sur 20 ans. A quelques années de sa retraite, à 60 ans donc, elle possède un bien avec un crédit hypothécaire entièrement remboursé !
L’apport
Pour investir dans l’immobilier, il faut se constituer très jeune une épargne dans un livret, un PEL, un contrat d’assurance-vie. Ainsi, on constitue une base de ce qui pourra devenir un apport. Faire attention à certains produits défiscalisés, comme des produits de rendement. Vous pouvez y laisser une belle ardoise !
Chasse aux frais !
Tout est négociable en période de crise. D’un bien lui-même, aux commissions, aux frais de dossiers, aux taux d’emprunt. L’immobilier est le domaine privilégié des frais, cachés ou subtilement camouflés. Les frais liés à l’emprunt (dossier, caution, hypothèque, privilège de prêteur de deniers), à l’assurance du prêt (décès et invalidité, perte d’emploi etc), à l’acquisition (rien à faire sur les frais de notaire mais attention à la rémunération de l’intermédiaire) et tous les frais divers et variés (déménagement, installations, assurance habitation, taxes d’habitation, foncière, travaux, charges de copropriété…) Certains frais sont incompressibles, d’autres négociables. Dans tous les cas, intégrez-les dans vos calculs !
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