Le prêt à taux zéro a une nouvelle fois été revu. Plus restrictif, depuis le 1er janvier 2012 il est soumis à conditions de ressources et ne concerne plus que les acquisitions dans le neuf.
Dans le cadre du plan de rigueur mis en place en novembre dernier, le PTZ+ a été refondu. L'objectif, pour le gouvernement, était de diviser par trois l'enveloppe qui lui a été dédiée en 2011.
Aussi, le coût net des prêts à taux zéro qui seront émis en 2012 ne devrait pas dépasser 815 millions d'euros.
Désormais donc, seuls peuvent bénéficier de ce petit prêt gratuit et complémentaire les acquéreurs de logements neufs ou les constructions. Le PTZ+ ne concerne plus les transactions dans l'ancien. Exception faite de l'achat de leur logement par les occupants d'HLM.
Conditions spécifiques !
A noter également que seuls les primo-accédants ou non propriétaires depuis au moins deux ans peuvent y prétendre.
Par ailleurs la performance énergétique du bien acquis, sa zone d'implantation, la composition du ménage et les revenus (ndlr : de l'année 2010 pour un prêt demandé cette année) de tous les occupants de ce futur logement entrent dans les critères d'octroi.
Enfin, quoiqu'il en soit, l'enveloppe accordée ne doit pas dépasser le montant total des autres prêts bancaires auxquels le PTZ+ est systématiquement cumulé.
Toute l'opération est prise en compte pour le calcul, si ce n'est les frais de notaire et les frais bancaires générés par les autres prêts. La durée du PTZ+ est portée à 25 ans maximum.
En étant
plus restrictif, ce nouveau prêt à taux zéro écarte une majorité de postulants à la propriété. Le
credit immo risque d'en prendre un coup!