A qui la faute ? C’est la bataille que sont en train de se livrer le Credit Immobilier de France et l’Etat. Chacun accusant l’autre de la perte de l’établissement spécialisé dans les prêts immobiliers aux plus démunis. Alors, une question se pose, les coupables, c’est bien de les trouver, mais quel est l’avenir du CIF ? Explications.
Le CIF aurait été mis à l’écart par l’Etat…
Quand le PDG du CIF, Bernard Sevez, reproche au Trésor d’avoir précipité la disparition de l’établissement, « nous avons eu le sentiment d’avoir été mis dans un corner par l’Etat », le directeur général du Trésor, Ramon Fernandez refuse de porter le chapeau.
En cause, le probable et avorté projet de rachat du CIF par la Banque Postale. Car cette dernière a finalement écarté cette possibilité. Mais ce que reproche le CIF à l’organisme bancaire c’est que son principal actionnaire est…l’Etat ! Et celui-ci n’a rien fait pour permettre ce rachat.
…en se portant garant de l’établissement de prêts immo
Il s’est en revanche porté garant à hauteur de 20 milliards d’euros. Le Trésor se justifie ainsi : la garantie de l’Etat a permis « d’éviter la casse sociale, la liquidation immédiate » du CIF.
Bref, les torts sont peut-être partagés. On peut aussi rajouter à la liste des coupables, l’agence de notation Moody’s qui a dégradé la note de l’établissement, entrainant ainsi sa chute.
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